Eglise métisse : 7 mois après les Assises
Les Assises de juin : un événement fondateur
Déjà 7 mois depuis les Assises Eglise Métisse à Trappes ! Nous étions nombreux à nous retrouver ce lundi 10 juin, traditionnel lundi de Pentecôte. Nous étions entre 120 et 130. Certains disaient leur joie de participer à nouveau à ce type d’événement. La plupart venaient des paroisses dites « populaires » où le métissage est une réalité bien ancrée : Sartrouville, Mantes, Les Mureaux, Chanteloup-Carrières-sous-Poissy … sans oublier Trappes, bien sûr, qui nous a si bien accueillis et fait bénéficier de son expérience. Une partie des participants venaient de lieux moins métissés : Elancourt, Montigny, Louveciennes, … Certains participaient à l’accueil des familles réfugiées, d’autres étaient en mission ecclésiale, d’autres encore relais pour une communauté. Nous avons vécu un beau temps de rencontre et d’échanges, un temps fondateur grâce, en particulier, à la présence de Mgr Bruno Valentin, évêque auxiliaire, et de M. Jean-Jacques Brot, préfet des Yvelines.
Une équipe de coordination élargie et deux groupes de travail
Dans la lancée des Assises, nous avons eu à Poissy une réunion ouverte en octobre dernier. Le premier objectif était de diversifier l’équipe de coordination. Elle était bien masculine, européenne et cléricale. C’était en contradiction flagrante avec le projet et la parole de saint Paul retenue pour les Assises : « Il n’y a plus ni juif ni païen, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme… » (Galates 3, 28) ! Je ne suis pas encore en mesure de vous donner la composition définitive de cette équipe. Je peux cependant dire qu’elle s’est élargie et diversifiée. Par exemple, Giovanni, habitant à Poissy et originaire du Bénin, a rejoint l’équipe et a accepté de nous faire bénéficier de sa riche expérience musicale en pilotant le groupe de travail sur la Liturgie.
En octobre, nous avons aussi repris les remontées des ateliers des Assises. Cela nous a déjà permis de lancer deux groupes de travail, l’un sur la Liturgie et l’autre sur le Catéchuménat des adultes. Un petit groupe se constitue pour relire notre histoire nationale et voir comment le projet Eglise métisse peut favoriser l’unité de la nation.
Bonne fête de l’Epiphanie et bonne année !
Dans certaines paroisses, l’Epiphanie est l’occasion de vivre une fête des peuples. Les mages venus d’Orient pour adorer l’Enfant-Dieu sont le signe d’une Eglise destinée à rassembler des personnes de toutes origines. Les présents offerts à Jésus sont à l’image des richesses culturelles et spirituelles dont chaque peuple est porteur. Donc, bonne fête de l’Epiphanie et bonne année 2020 ! Que le Seigneur nous donne sa paix et sa joie !
Père Thierry de Lastic