L’Epiphanie : signe d’une Eglise métisse

Adoration des mages

Noël ET Epiphanie : les deux fêtes, celle de la venue de Dieu dans le monde et celle de la manifestation de Dieu au monde, n’en font qu’une. A Noël, Dieu vient vers nous en petit enfant, dans une mangeoire : Mystère d’humilité et de discrétion ! Lors de l’Epiphanie, l’Emmanuel est manifesté aux nations : Mystère de rayonnement et de dilatation de la Bonne Nouvelle ! L’apôtre Paul ne cessera de proclamer ce salut annoncé à tous : « Ce mystère, c’est que toutes les nations sont associées au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l’annonce de l’Evangile » (Lecture de la messe du dimanche de l’Epiphanie).

De toutes origines, langues et cultures

Dieu vient à la rencontre de l’homme en partageant tout de son être : et c’est Noël ! Les hommes, divers dans leurs origines, leurs langues, leurs cultures, aspirent à rencontrer Dieu : et c’est l’Epiphanie ! Aujourd’hui encore, à l’échelle de notre planète comme de nos quartiers ou de nos villes, Dieu ignore les frontières et veut que les hommes vivent en frères. Dans beaucoup de nos lieux de vie, les fêtes des peuples ou les rencontres des cultures accompagnent ce temps de l’Epiphanie. Elles signifient que la diversité est une chance d’enrichissement mutuel ; elles disent que l’Eglise est un lieu d’universalité et de fraternité pour tous.

Surmonter les peurs et dépasser les frontières

Lors des premières Assises Eglise métisse, nous avons partagé des convictions et une espérance communes : la diversité qui fait notre pays est une richesse et celle-ci peut être vécue dans la paix et dans l’unité. Au moment où, ici ou là, les peurs ou les attitudes de repli peuvent paraître dominer, nous voulons témoigner que la différence appelle la rencontre et le partage. Aujourd’hui Melchior, Balthazar, Gaspard ne sont pas à chercher seulement dans les pays lointains ; ils sont un peu chacun de nous qui venons vers le Christ pour lui offrir le meilleur de nos vies. Emerveillons-nous les uns devant les autres, apprenons à faire des ponts et à dépasser les frontières ! Alors l’année qui vient sera vraiment une belle année ! Très belles fêtes de Noël et de l’Epiphanie ! Tous nos vœux de bonheur et de joie pour 2020 !                                                          

Jean Caron pour l’équipe  de coordination « Eglise métisse »

Répondre

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs requis sont indiqués *